La marine Brassens a choisi quelques strophes du poème de Paul Fort L'amour marin, qui en compte 27.
La lecture (ou l'écoute) du poème dans son intégralité en éclaire le sens.
Gabriel Yacoub le chante dans son intégralité (7 mn), sur la musique de Brassens, et en fait une longue balade aux accents traditionnels. On la trouve sur son album ":YACOUB:" de 2001, et, enregistré en public à Quimper en 2003, sur son double live "Je vois venir". [contact auteur : Jean-françois Burlot] - [compléter cette analyse]
Un bec Un bec = un baiser.
Le mot doit être ancien car il s'emploie encore dans ce sens au Québec.
En France, nous avons gardé son diminutif, un bécot, d'où le verbe bécoter. [contact auteur : Henri T.] - [compléter cette analyse]
Complément D'après Alain Rey et son dictionnaire historique, "bec" n'a dérivé vers le sens de "baiser" au XIX° siècle qu'au Québec et en Suisse. Il est donc probable que Paul Fort ait voulu employer le sens de nos cousins / voisins. [contact auteur : Mathieu Rasoli]
Plus d'trois fois dans un seul jour Si, comme on peut le penser, les contacts ne se limitent aux yeux et aux cheveux, "le faire" plus de trois fois dans une journée tient de la performance sportive (du moins pour l'homme).
V. Hugo a toutefois la réputation d'avoir honoré son épouse huit fois lors de sa nuit de noce, alors un marin parti depuis des semaines... [contact auteur] - [compléter cette analyse]
Odeur de goudron Autrefois, les navires étaient en bois. Pour rendre parfaitement étanche une coque à franc-bord, il fallait insérer entre les planches (à l'aide d'un maillet de calfat) de l'étoupe trempée dans de la poix, du brai ou du goudron chaud. Ceci explique l'odeur de goudron des marins qui sortent du chantier. [contact auteur : Pierre-yves P] - [compléter cette analyse]