La Cléopâtre Voir Gastibelza, l'homme à la carabine. Et aussi Astérix. Cette reine d'Egypte était d'une telle beauté qu'on a pu dire (mais qui?) que si son nez avait été plus court (ou plus long) la face du monde en eût été changée (parce que César ne serait pas tombé amoureux d'elle, avec les conséquences politiques que ça a fini par avoir pour l'Empire Romain). [contact auteur : Henri T.] - [compléter cette analyse]
Complément Il me semble que c'est chez Pascal qu'on trouve cette idée (à vérifier), sans doute en référence au fait que Cléopatre, étant d'ascendance grecque, devait avoir effectivement un profil étonnant aux yeux des égyptiens "de souche" ? [contact auteur : Donat Donat]
Complément L'appeler "la" Cléopâtre, comme une voisine de quartier, c'est la mettre au niveau de l'amie aimée. [contact auteur : Donat Donat]
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Et je ne t'aurais pas connue La reine et l'amie sont mises sur le même plan, saurf que la reine n'est qu'un amour rêvé, là où l'amie est un amour vécu : les deux ne sont donc pas comparables. Délicat hommage...
(cf. Saturne : "la petite pisseuse d'en face peut bien aller se rhabiller").
(cf. Eluard : "Je fête l'essentiel, je fête ta présence...") [contact auteur : Donat Donat] - [compléter cette analyse]
Las ! Que fussé-je devenu ? Las! Que fussé-je devenu ? (il s'agit de la première personne du singulier, forme interrogative, du conditionnel passé deuxième forme, c'est à dire en fait le plus-que-parfait du subjonctif, qui était encore enseigné en sixième en 1952 - je le sais, j'y étais) signifie en français du XXIème siècle : Hélas! que serais-je devenu ? [contact auteur : Henri T.] - [compléter cette analyse]
La Messaline Femme de l'empereur Claude et mère de Britannicus, elle est célèbre pour ses crimes (assassinat des filles de Germanicus) et ses débauches (Juvénal prétend même qu'elle se livrait à la prostitution). Son mari l'empereur finit par la faire assassiner, en 48 ap. JC. C'était une époque joyeuse. Claude est le prédécesseur immédiat de Néron. [contact auteur : Henri T.] - [compléter cette analyse]
Agnès Peut-être Agnès Sorel, favorite de Charles VII (1422-1450), dite "Dame de Beauté". Le peintre Jean Fouquet l'a représentée dans "La Vierge à l'Enfant". [contact auteur : Henri T.] - [compléter cette analyse]
La Pompadour 1721-1764 Maîtresse officielle de Louis XV, elle sut, nous dit le Robert 2, "conserver son amitié jusqu'à sa mort, par son art de le distraire". Nous n'en doutons pas. [contact auteur : Henri T.] - [compléter cette analyse]
Noémie, Sarah, Rébecca Sont toutes les trois des personnages bibliques célèbres à des titres divers. Sarah, femme d'Abraham lui donna un fils, Isaac, alors qu'elle avait 90 ans. Bravo!
Rébecca, épouse d'Isaac, fut la mère d'Esaü (celui des lentilles) et de Jacob (celui de l'échelle).
Noémie fut la belle-mère de Ruth (voir le "Booz endormi" de Victor Hugo). [contact auteur : Henri T.] - [compléter cette analyse]
Mogador Céleste Mogador, 1824-1909, comtesse Céleste de Chabrillan, dansa au Moulin-Rouge où elle fut paraît-il l'inventeuse du "can-can". Ecrivit Les Voleurs d'Or, 1859, dont Dumas père fit une pièce de théatre et plus tard, en 1897, Un Amour Terrible: Le Sapho. [contact auteur : Henri T.] - [compléter cette analyse]
Céleste Mogador, une reine de Paris Céleste Mogador, une reine de Paris
Pierre-Robert Leclercq
Table Ronde, Paris, 1996
La vie de Céleste Vénard, aurait pu inspirer Balzac et Zola. Cette enfant de la rue, prostituée à quinze ans, finira comtesse de Chabrillan et mourra misérablement le 18 février 1909. Entre-temps elle sera devenue Céleste Mogador, l'une des plus célèbres demi-mondaines de Paris. Liée aux mondes des lettres et de la politique, courtisane, comédienne, mémorialiste, romancière, directrice de théâtre, fondatrice des Soeurs de France pendant le siège de Paris en 1870, elle s'efforcera d'empêcher le drame de la Commune.
On trouve sur la route de Céleste Mogador, qui passe par la France, l'Australie, l'Angleterre et la Hollande, Musset, le prince Napoléon, Lola Montès, Dumas père et fils, Rachel, Georges Bizet, Léon Gambetta, Jules Favre et les principaux acteurs de la monarchie de Juillet, de la IIe République, du Second Empire et des quarante premières années de la IIIe République.
Voici la première biographie d'une femme exceptionnelle aussi bien dans l'amour que dans le travail et le dévouement. Le portrait d'une des reines de Paris, maîtresse des politiques, inspiratrice des écrivains, qui fut, selon Dumas "un vaillant coeur" généreux et fantaisiste.
Gustave Nadaud Le Grand Dictionnaire Universel de P. Larousse (1876) cite la chanson de Nadaud : Pomaré, Maria,
Mogador et Clara,
A mes yeux enchantés,
Apparaissez, belles divinités! [contact auteur : Ralf Tauchmann] - [compléter cette analyse]
Complément Pomaré IV (1813-1877), reine de Tahiti, est plus célèbre pour ses moeurs légères et ses conflits avec les missionnaires catholiques que pour sa beauté.
Si on l'avait écoutée, Tahiti serait aujourd'hui anglaise. L'amiral Dupetit-Thouars lui imposa le protectorat de la France en 1842. Un de ses descendants plus ou moins directs, Joinville Pomaré, milite aujourd'hui avec Oscar Temaru pour l'indépendance de la Polynésie Française. [contact auteur : Henri T.]
Gloire à Dieu ... Cette première citation arrive là pour enfoncer le clou : c'est bien toi que j'aime, même s'il m'arrive de rêver parfois. Elle est cohérente avec tous les "Bon Dieu" qui précèdent, et annonce sa reprise (égrillarde cette fois ?) au dernier vers. [contact auteur : Donat Donat] - [compléter cette analyse]
Gloria Ce vers est la traduction littérale du "Gloria in excelsis Deo" qui sert de refrain à un chant de Noël (lequel, si mes souvenirs sont bons, a servi de bande-son au film Taxi pour Tobrouk, dans lequel jouait Charles Aznavour). [contact auteur : Henri T.] - [compléter cette analyse]
Complément Citation religieuse qui sonne tout de même un peu goguenarde, quand on voit qu'elle clot un poème commencé sous les auspices d'un autre refrain : "Lanturlurette, Lanturlu" (une turlurette : sens grivois ?). [contact auteur : Donat Donat]
Nues Dans un poème de Brassens, qui plus est dédié à l'amour et aux femmes et qui ne craint pas les ambiguités (voir "connu-e" plus haut), on ne m'empêchera pas de penser que les "nues" en question ne sont pas ici synonymes des "nuées" bibliques, mais bien des amoureuses - forcément nues - seul ciel vers lequel le pauvre mécréant peut encore tourner les regards (de son imagination...). Sans oublier, en filigrane, la récurrence des "con nu" qui ne sauraient laisser tranquilles bien des inconscients ! [contact auteur : Donat Donat] - [compléter cette analyse]