"comme un clin d'oeil au chagrin..." En traitant, avec une certaine désinvolture, le sujet douloureux du deuil, Brassens semble exorciser la crainte de la mort. La mélodie est en parfaite contradiction avec la délicatesse du sujet. Il adopte le même ton badin que celui du « testament ». Un exercice de style réussi qui nous entraîne à la fredonner avec des « pom, pom, pom, pom » enjoués ! [contact auteur : Thierry D] - [compléter cette analyse]
Macchabée Dans l'argot des carabins (étudiants en médecine), un macchabée est un cadavre, entre autres celui sur lequel on travaille dans la salle de dissection.
Les frères Macchabées sont des héros bibliques "dont le culte était rattaché à celui des morts" (Larousse Étymologique).
Le mot semble être cousin germain de l'adjectif "macabre" (La Danse de Macabré, XVème siècle --> la danse macabre). [contact auteur : Henri T.] - [compléter cette analyse]
Croque-mort On raconte qu'avant que le permis d'inhumer (signé par le médecin) soit rendu obligatoire, l'employé des Pompes Funèbres, ou celui qui en tenait lieu, mordait très fort un doigt du mort pour s'assurer qu'il n'était pas simplement endormi. D'où ce surnom de croque-mort. [contact auteur : Henri T.] - [compléter cette analyse]
Pom pom pom pom à le lire, ce "pom pom pom" n'est pas sans rappeler la Marche Funèbre de Chopin (Sonate Op. 35 en Sibm, 3me mouvement), qui est communément évoquée par les mêmes syllabes (mais sur un autre air) ; l'allusion trouve bien sa place dans la chanson [contact auteur] - [compléter cette analyse]
Pom, pom, pom Assonnance cocasse qui sonne plutôt d'une façon légère et rigolote et qui est en parfait décalage avec l'expression "pompes funèbres". On est bien dans l'esprit de la chanson. [contact auteur : Jonathan B.] - [compléter cette analyse]
Au diable Vauvert On entend parfois "au diable vert". Aujourd'hui on dit "à dache" (Dachau?) ou "à Pétaouchnok " dont la consonnance évoque la lointaine Sibérie. Rabelais parle du "diable de Vauvert". Le château de Vauvert, célèbre au Moyen Âge pour le sanctuaire de la Vierge qui était tout près, se trouve dans la région de Nîmes, ce qui, pour les Parisiens, était à l'époque aussi loin que pour nous la Sibérie. [contact auteur : Henri T.] - [compléter cette analyse]
Diable Vauvert L'origine de cette expression est certainement une diablerie, car les gens de Vauvert (dans le Gard) reconnaissent eux-mêmes, je cite : "Il s’agit vraisemblablement d’une récupération « vauverdoise gardoise », d’une ancienne légende de la région de Meudon." [contact auteur : Etienne F.] - [compléter cette analyse]
Marrons Les héritiers sont marrons si l'héritage leur est "passé sous le nez". Leur déconvenue augmente si, en plus, ils sont obligés de marcher dans le crottin (souvent de couleur similaire). [contact auteur : Henri T.] - [compléter cette analyse]
Faire des petits C'est ici se retrouver en morceaux.
Gag sur le double sens, dans la mesure où les morts n'ont plus guère l'occasion de faire des enfants. [contact auteur : Henri T.] - [compléter cette analyse]
Fait des petits Les "petits" du mort sont en fait les passagers de la voiture qui sont donc morts à leur tour, d'où cette expression noirement drôle. [contact auteur : Jonathan B.] - [compléter cette analyse]
Complément L'expression "fait des petits" est aussi rattachée au fait que la mort de l'un des occupants de la voiture se soit produite près d'un cimetière, comme si la mort se répandait. [contact auteur : Boris Piotrowski]
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Mourir plus haut que leur cul Référence à l'expression "péter plus haut que son cul", qui signifie avoir un comportement prétentieux.
Il en existe une variante lyrique : Poèter plus haut que son luth [contact auteur : Henri T.] - [compléter cette analyse]