S'il existe ... Dieu et la foi, un des thèmes les plus récurrents dans l'oeuvre de Georges.
Même s'il remet ici en doute son existence une fois de plus, le nom de Dieu occupe une place importante dans un grand nombre de ses chansons. Le mot "dieu" revient dans les textes de 76 de ses chansons. Pas mal pour un mécréant ! [contact auteur : Philippe Z.] - [compléter cette analyse]
Citation J'aimerais citer le "maître", en cet extrait de l'enregistrement mythique du 6 janvier 1969 qui réunissait – chez les beaux-parents du jeune journaliste Fr.-R. Cristiani –, Georges Brassens, Jacques Brel et Léo Ferré : Ne croyant pas, il m'est difficile de parler de dieu [...] Moi, je ne peux pas en parler... parce que j'en parle beaucoup dans mes chansons : mais uniquement pour qu'on comprenne ce que je veux dire. Parce qu'on chante pour des gens qui y croient.
Ce que Brel, fleur bleue, traduisait par : Ne se mettre à genoux que pour cueillir une fleur. [contact auteur : Jean-Marie D.] - [compléter cette analyse]
Corydon À l'origine c'est le nom propre d'un berger dans les Bucoliques de Virgile, poète latin (70-19 av. JC). Devenu nom commun chez nous à la suite du genre de manipulation qui fait qu'un Mathurin devient un marin, un Auguste un clown, etc. [contact auteur : Henri T.] - [compléter cette analyse]
Le grand pardon Chez les Juifs, c'est le Yom Kippour, la fête de l'Expiation (voir "bouc émissaire"). Chez nous, en Bretagne, c'est une fête religieuse et folklorique, avec oriflammes, statues et châsses de saints portées en procession, cantiques et bagadou. Ex: "Au grand pardon de ND d'Auray, les hommes vont au bistrot et les curés tiennent la rue." [contact auteur : Henri T.] - [compléter cette analyse]
Goton Marguerite --> Margot --> Margoton --> goton. Une goton était une fille de la campagne (Rappelez-vous "Margoton la jeune bergère, trouvant dans l'herbe un petit chat..."). Le mot goton a dérivé vers le sens de "fille aux moeurs légères". [contact auteur : Henri T.] - [compléter cette analyse]
Dieu, cet imbécile ? L'idée est à peu près la même que dans Mélanie : Alors le saint cet imbécile / Laissa le marin se noyer.
En somme, Dieu, s'il existe, ne punit pas toujours les vrais coupables. [contact auteur : Dominique Chailley] - [compléter cette analyse]
Grêler sur le persil Le Grand Dictionnaire Universel du XIXe siècle (Larousse) n'éclaire pas l'origine, mais l'emploi de cette expression : Loc. prov. Grêler sur le persil, Exercer son autorité, son pouvoir, ses talents, sa critique contre des gens faibles ou dans des choses insignifiantes : "Cet homme est si rex terre et si platement benêt, que personne n'a le courage de s'en moquer; ce serait grêler sur le persil." (Mme de Gréquy) "Qu’un roi fasse des épigrammes contre les rois, cela peut même aller jusqu'aux ministres; mais il ne devrait pas grêler sur le persil". (Voltaire) [contact auteur : Ralf Tauchmann] - [compléter cette analyse]
Rimes des vers 32 et 34 Aux vers 32 et 34, on attendrait des rimes en "on" puisque tout le texte les fait apparaître une fois sur deux, ce qui est presque un tour de force. Mais sans doute GB les a-t-il sacrifiées à son désir d'évoquer les palabres conciliaires. [contact auteur : Dominique Chailley] - [compléter cette analyse]